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La plume Noire 23

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26 juin 2014

Folles Noces : les mariés éternels

Ils se marient en chansons depuis plus de deux cents représentations déjà. Catherine Délourtet et Jean-Paul Delvor avaient envie de jouer ensemble, de se livrer en duettistes à un panorama pour le moins étonnant de la chanson française. Le principe se révèle  simple : un couple se marie et le public se retrouve invité à la noce et, immanquablement, on retrace l’histoire des premières amours mais aussi des disputes en chansons. Le spectre s’avère donc très large, ceci d’autant que les comédiens s’offrent une liberté de ton, un humour décapant pétri de clins d’oeil, n’oubliant jamais de se faire plaisir, d’insérer dans le mix des titres qu’ils aiment, auxquels ils sont attachés comme ce morceau de Thiéfaine. A côté de cela, les grands classiques y passent mais la référence n’est jamais appuyée. On joue ici dans le décalage, dans le détournement et tout le monde y trouve son compte dans les différents niveaux de lectures. Un enfant verra le côté clown, la référence plaisante aux couples célèbres comme Ulysse et Pénélope, un cinéphile averti attrapera au passage la référence au «Mépris» de Godard quand la scène se nimbe d’ombres chinoises, un amateur de vaudeville goûtera sans conteste le côté boulevardier, nostalgie des samedi soir des «Au théâtre ce soir» et de l’humour des Poiret, Serrault et Maillan qui se permettaient tout. Malicieusement, Catherine reprend la célèbre et audacieuse chanson de Colette Renard alors que Jean-Paul se livre à une version délirante du «Cosaque» sous l’oeil mi-complice, mi-spectateur du pianiste. Jean Yanne et sa chanson médicamenteuse sont eux aussi de la partie pour livrer un spectacle décapant et hilarant que l’on a envie de revoir encore et toujours. Pourvu qu’ils se remarient demain ! 

Florence Marek 

DALVA FOLLES NOCES

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20 juin 2014

Lowell

Dans les chemins, dans les travées de l’existence se trame toujours une chanson, une ballade qui se promène, qui nous entraîne dans les transes d’une dernière danse. C’est ainsi que Lowell chante à la vie à l’amour, sur la route, sous les étoiles, dans les refrains qui se dévoilent, dans les mots qui se susurrent, dans les rayons de l’azur, dans le blues de l’écriture. Sa voix grave l’instant, les mots précieux qui s’y attachent, les notes de guitare qui s’envolent et, le tout, se fond dans cet univers si particulier où l’amour rime avec les fêlures, les blessures, avec les petites ironies de la vie et les grands revers du destin. Avec un sourire en coin, quelques effluves de cynisme et un regard souvent acéré, il raconte, il dénonce mais, il voue aussi une tendresse toute particulière à ceux qui habitent ses couplets. Ce genre d’oxymore fait de belles chansons... Poète comme ceux de son refrain, il s’est nourri des grands textes, des grands auteurs de la chanson française - Ferré, Lavilliers, Murat, Béranger, Higelin, Bashung... - mais s’est aussi forgé une culture rock, aux accents d’Amérique, quelque part aux confins de ses racines. 
Auteur de quatre-vingts chansons, il s’est déjà produit plusieurs fois en concert, notamment au Théâtre Darius Milaud et à l’Eglise Saint-Eustache à Paris, une occasion de rencontrer ce public auquel il délivre une véritable émotion. 
Il a enregistré l hiver dernier “Les ouvriers”, une chanson en manière d’hommage à ceux qui “ont forgé la société”, un titre qui raconte avec une certaine empathie la vie de ceux qu’on laisse de côté dans une société qui ne tourne plus rond. 
C’est là toute la force de son répertoire : crier et chuchoter, chanter, avec toujours, au détour d’un chemin, un refrain qui touche notre coeur. 
Florence Marek

Lowell studio

2014, Il enregistre un album en studio.

On peut le soutenir :

http://fr.ulule.com/album-lowell/

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